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Full text of "Les évangiles des dimanches et fêtes de l'année"

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Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2010  with  funding  from 

Boston  Public  Library 


http://www.archive.org/details/lesvangilesdes01cath 


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P  O  B  L  f  C  j 


POBLIG 


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L.^'i'J.t.'Çi^Jf .iSW  '•  ■ 


MARS. 


AVRIL. 


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XXI 


XXllI . 


AOUT 


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lit  1  ;Rfiïiiifk^y]c^iii^.  fmMt^ 


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XXXIX  K° 


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j  j»€  I  SaRCTO;  fOHeiHie  ^€^6€ï,|SlE«-i 


^  f 


la  lune  et  dans  les  étoiles;  et 
fur  la  terre  les  nations  feront 
dans  la  confternation  lorf- 
qu'elles  entendront  le  bruit 
confus  que  fera  la  mer  par 
l'agitation  de  ies  flots;  et  les 
hommes  lécheront  de  frayeur 
dans  Tattente  des  maux  qui 
menaceront  l'univers  ;  car  les 
vertus  des  cieux  feront  ébran- 
lées; alors  ils  verront  le  Fils 
de  l'Homme  qui  viendra  fur 
une  nuée ,  avec  une  grande 
puiffance  et  une  grande  ma- 
jeflé.  Mais  lorfque  ces  chofes 
commenceront    à   arriver,   ou- 


POBLi 


1 

jjij 

7 

II 

1 

II 

3 

^ 

\ 

rôles  ne  pafferont  point.  Prenez 
donc  garde  à  vous,  de  peur  que 
vos  cœurs   ne  f'appefantiiîj — ■ 
par  rintempérance,  par  les  exe 
du  vin  et  par  les  inquiétudes* 
de  cette  vie,  et  que  ce  jour  ne 
vienne    vous    furprendre    tout 
à    coupi    car    il    enveloppera] 
comme  dans  un  filet  tous  ceux; 
qui    demeurent    fur    la    terre: 
Veillez  donc  et  priez  en  tous 
temps,  afin  que  vous  méritiez 
d  éviter  tous  ces  maux  qui  arri- 
veront,    et     de    paraître    avec 
confiance    devant    le     Fils    de 
l'Homme. 


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BLIC 


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pour  lui  dire  :  Eft-ce  vous  qui 

^^Sl^fjjw'^ 

devez  venir,  ou,   devons-nous 

en    attendre    un    autre?   Jéfus 

leur    répondit  :    Allez   &   ra- 

^^SBv'i^^B 

contez    à    Jean    ce    que    vous 

avez  entendu   &   ce  que  vous 

^SB 

avez  vu.    Les  aveugles  voient. 

les      boiteux     marchent,      les 

lépreux  font  guéris,  les  fourds 

^^ 

entendent,    les    morts    reffuf- 

^^ 

citent,    l'Évangile    efl:   annoncé 

aux   pauvres;   &   heureux    eïl 

celui    à    qui  je   ne   ferai  point 

«^2S 

an  fujet  de  fcandale.  Comme 

ils    fe    retiraient,    Jéfus    com- 

mença   à     dire     au     peuple , 

bp^B»..^^^^^^        m  ■  /-^^  1 

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BUIC   ; 


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que  j'enpoîc 
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"oc^ieiroront  "Droits 


■.  1.  !  G  I 


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méditant  dans  ion  cœur;  &  les  bergers 
s'en  retournèrent,  gloriliant  et  louant 
Dieu    de    tout   ce   qu'ils    avaient    vu    & 


PDBLrc 


PO 


ans;  elle  ne  ibrtait  pas  du 
temple,  &  fervait  Dieu  nuit 
&  jour,  dans  les  jeûnes  &  les 
prières.  Étant  donc  furvenue 
en  ce  même  inllant,  elle 
louait  le  Seigneur  &  parlait 
de  cet  enfant  à  tous  ceux  qui 
Attendaient  la  rédemption  d'If- 


(Sureuji: 
ccuy  qui 
écoutent 
la  parole 
de  9ieu 
et  la  mettent  en 
pratique. 


EM;ILE  SELON  S^lfflHIEU 

Chap.l.v.13.15 


nce  temps- 


là,  un  ange 


du   Sei- 


ijneur   ap- 


arut     en 


Jono'eà  Jo- 


iui  dit:  Levez-vous,  prene/  Tenta 


&  ik  mère,  fuyez  en  Egypte,  & 
ï'       demeurez-y  jufqu'à  ce  que    je 
^"^      vous  difë  d'en  partir,  car  Hérode 
doit    chercher     l'enfant 
le   faire    périr.   Jofeph,    s'étant 
levé,   prit    l'enfant  et  la   mère 
durant  la  nuit,  &  fe  retira  en 
Egypte,  où  il   demeura  jufqu'à 
a  mort  d'Hérode,  alin  que  cette 
parole    que    le   Seigneur   avait 
dite  par  le  prophète  fût  accom- 
plie.  J'ai  rappelé   mon   rils   de 


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37 


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célébrer  la  fête  de  Pâques.  Or, 
quand  il   eut   atteint  l'âge   de 


douze  ans,  comme  ils  y  étaient 
allés  félon  la  coutume,  il  arriva 
que,  lorsqu'ils  s'en  retournaient, 
les  jours  de  cette  folennité  étant 
paffés,  l'enfant  Jéfus  demeura 
à  Jéruiklem  fans  qu'ils  s'en  aper- 
çuffent;  mais  penfant  qu'il  pou 
vait  être  avec  quelqu'un  de  leur 


compagnie,  ils  marchèrent  pen- 
dant un  jour,  &  ils  le  cher- 
chaient parmi  leurs  parents  & 
ceux  de  leur  connaiffance.  Ne 
l'ayant  point  trouvé,  ils  retour- 
nèrent àJérufalempourle  cher- 


PUBLIC 


S^0^^P'' 


prollerna  devant  lui,  en  difant  : 
Seigneur,  û  vous  voulez,  vous 
pouvez  me  guérir.  Jéfus,  éten- 
dant la  main ,  le  toucha  & 
dit  :  Je  le  veux,  foyez  guéri-, 
&  à  Finûant  fa  lèpre  difpa- 
rut.  Alors  Jéfus  lui  dit  :  Gar- 
dez-vous bien  de  parler -de  ce 
miracle  à  perfonne;  mais  allez 
vous  montrer  aux  prêtres, 
&,  afin  qu'ils  en  aient  une 
preuve,  acquittez-vous  de  l'of- 
frande prefcrite  par  Moïfe.  En- 
fuite  ,  Jél'us  entra  dans  Ca- 
pharnaiim  ,  &  un  centurion 
rapprocha 


tes  cela,  &  il.  le  fait.  Jélub 
1  entendant  ainfi  parler ,  en 
témoigna  de  l'admiration ,  & 
dit  d  ceux  qui  le  fuivaient  :  ^ 
En  vérité,  je  vous  le  dis,  )e 
n  ai  point  trouvé  une  fi  grande 
toi  dans  Ifraël.  Auiîi,  je  vont, 
déclare  que  pluiieurs  vien- 
dront d'Orient  &  d'Occident, 
&  feront  placés  au  feftin  avec 
Abraham,  Ifaac  &  Jacob  dans  le 
royaume  des  cieux,  &  qu'au 
contraire  les  enfants  du  royau- 


-à'-'- 


llc:^  et  quil 

îîouy 
8 oit  fait 
selon  ce  que  nous 
atJe:^  cru. 


POE 


POBl.. 


^aHA§i; 


qu'un  homme  prend  &  sème 
dans  fon  champs  ce  grain  ell, 
à  la  vérité,  la  plus  petite  de 
toutes  les  femences;  mais  quand 
1  a  pris  de  l'accroiffement,  c'ell 
la    plus  grande  de    toutes    les 


plantes,  &  il  devient  un  arbre, 
de  forte  que  les  oifeaux  du  ciel 
viennent  fe  repofer  fur  fes  bran  - 
ches.  Il  leur  dit  une  autre 
parabole  :  Le  royaume  des  cieux 
elt  femblable  au  levain  qu'une 
femme  prépare  et  qu'elle  mêle 
dans  trois  mefures  de  farine, 
jufqua  ce  que  la  pâte  foit 
entièrement    levée.     Jéfus    dit 


'  n  13  L  !  1 


maai 

festerai 


des  cboses  qui 

étaient  Qcl)ées  depuis 

le  eommeacemeut 

dumoude. 


.ILr--' 


POBL  I 


T  B  L  I  G 


PDBLI 


PDBLi 


par  les  plaiiirs-  de  cette  vie 
i  qui  l'étoufFent,  de  forte  qu'ils 
ne  portent  point  de  fruits. 
Enfin,  ce  qui  tombe  dans  une 
bonne  terre  repréfente  ceux 
qui,  écoutant  la  parole  avec 
un  cœur  droit  et  bien  difpofé. 


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iS^lv- 

pour 

entendre 

*'c^^ML 

^^SM?;. 

e'^pplic|ue  à  entendre 

^^^Sb^^^^I 

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Lk  Dimanche 

Dh  lA  QUINQUAGRSIME 

EVANGILE  SELON  S'!' LUC 

ChaplVlII.v.  31.43. 


;/^ST^: 


le  bruit  du  peuple  qui  paiîkit, 
s'informa  de  ce  que  c'était.  On 
lui  répondit  que  c'était  Jéfus  de 
Nazareth  qui  palîait.  Auffitôt 
il  fe  mit  à  crier:  Jéfus,  fils  de 
David,  ayez  pitié  de  moi!  Et 
ceux  qui  allaient  devant,  lui 
difaient  rudement  de  fe  taire; 
mais  il  criait  encore  beaucoup 
plus  haut:  Fils  de  David,  ayez 
pitié  de  moi!  Alors  Jéfus  s'arrê- 
rant  commanda  qu'on  le  lui 
amenât,  et  quand  l'aveugle  fut 
près  de  lui,  il  lui  demanda  : 
Que  voulez-vous  que  je  vous 
falfei'  L'aveugle  répondit:  Sei- 


^rfl^a^^\^ 


-^  80  -"%- 
eut  jeûné  quarante  jours  et 
quarante  nuits,  il  eut  faim,  & 
le  tentateur  fapprochant  lui 
dit  :  Si  vous  êtes  le  fils  de  Dieu, 
commandez  que  ces  pierres  fe 
changent  en  pain.  Jéfus  lui  ré- 
II  ei\  écrit  :  L'homme 
ne  vit  pas  feulement  de  pain, 
mais  de  toute  parole  qui  fort  de 
la  bouche  de  Dieu.  Le  démon 


alors  le  tranfporta  dans  la  ville 
fainte,  &  l'ayant  placé  furie  haut 
du  temple,  il  lui  dit  :  Si  vous 
êtes  le  fils  de  Dieu,  jetez  vous  en 
bas,  car  il  eft  écrit  :  Il  a  com- 
mandé à  fes  anges  de  prendre 


■t' 


V 


ÏV: 


t^^^"^      foin  de  vous,  &  ils  vous  foutien- 
fô^'^V)    dront  fur  leurs  mains,  de  peur 


Cf'- 


que  votre  pied  ne  heurte  contre 
quelque  pierre.  Jéfus  lui  répon- 
dit :  Il  eu  aufîî  écrit  :  Vous  ne 
tenterez  point  le  Seigneur  votre 
Dieu.  Le  démon  le  tranfporta en- 
core fur  une  montagne  très-éle- 
vée,  &,  de  là,  lui  montrant  tous 
les  royaumes  du  monde  avec  la 
gloire  qui  les  accompagne,  il  lui 
dit  :  Je  vous  donnerai  toutes  ces 


chofes,  fi,  en  vous  prolternant, 
vous  m'adorez.  Auïîîtôt  Jéfus 
lui  répartit  :  Retire-toi,  Satan, 
car  il  eil:  écrit  :  Vous  adorerez  le 


m 


-g-  84  -g=^ 
vifage  devint  brillant  com- 
me le  foleil,  &  fes  vêtements 
blancs  comme  la  neige.  En 
même  temps,  ils  aperçurent 
Moïfe  &  Élie  qui  s'entrete- 
naient avec  lui.  Pierre  alors, 
prenant  la  parole,  dit  à 
Jéfus  :     Seigneur,    nous    fom- 


mes  bien  ici;  û  vous  voulez, 
dfelîons  ici  trois  tentes  :  une 
pour  vous,  une  pour  Moïlë  & 
une  pour  Élie.  Il  parlait  encore 
lorfqu'une  nuée  lumineufe  les 
couvrit,  &  il  en  fortit  une 
voix  qui  difait  :  Celui-ci  ei\ 
mon  Hls  bien-aimé,  dans  lequel 


%. 


fur  une  montagne  où  il  ^  ^\^J  V/ 
fafTit  avec  fes  difciples.  Or,  (  Wa  f^ 
le    jour    de    Pâques ,     qui    eft     j^   (      ^J^  \ 


la     grande     fête     des    Juifs, 

était     proche.     Jéfus,    levant     S  r /]    j 


TYf/f^(^    les    yeux,  aperçut  cette  nom- 
lî^iy     breufe    multitude    qui    venait 
j       à  lui,   &  dit  à  Philippe  :    Où 
achèterons-nous  des  pains  pour 
îj    donner   à    manger    à   tout   ce      ,,,     »  -^ 
^^1    peuple?   Mais  il  ne  difait  cela      nj ^  ç^, 

que    pour    l'éprouver,    car    il      \\  /^ 
**^  \    favait     bien     ce     qu'il    devait 


. -  . Sé^ 

.^.  ^^f^m^^  faire.    Philippe    lui    répondit:  (]^|>V 

,'  H/i.  tJ^  'le  j]  Quand  on  achèterait  du  pain  ^  '^[('(i/. 

'y?ÛW^ml  pour  deux  cents   deniers,  cela  ^^U 


riiJ  ■v  ^  v  J 


'^  o/ 


'^'^é\     ne      fuffirait     pas     pour     en 


.v/afMfw^y: 


:-P5^is7^^fT%iTj^,g?JS*^ 


M 


^j^^. 


L 


ii. 


ayant  rendu  grâce,  il  en  ût  dillribuer 
à  tous  ceux  qui  étaient  affis,  et  on 
leur  donna  auiîi  des  deux  poilîbns 
autant  qu'ils  en  voulurent.  Et  lod'qu'ils 
furent  ralikfiés,  il  dit  à  les  difciples  : 
Ramaffez  les  morceaux  qui  font  reliés, 
pour  que  rien  ne  fe  perde.  Ils  les 
ramalfèrent  donc,  &  ils  emplirent 
douze  corbeilles  des  morceaux  qui 
étaient  rertés  des  cinq  pains  d'orge, 
après  que  tous  en  eurent  mangé. 
Et  tout  ce  peuple,  voyant  le  miracle 
que  Jéfus  venait  de  faire,  disait  : 
C'eft  là  vraiment  le  prophète  qui 
doit  venir  dans  le  monde.  Mais  Jéfus 
connaiiTant  qu'ils  avaient  delîèin  de 
f'emparer  de  lui  pour  le  faire  roi, 
fenfuit  &  fe  retira  feul  fur  la 
montagne. 


.«vi- 


Qi)  Q^  <^ct' 


^^  o<J  ;.s(-<^  *----, 


'^,3°-if 


me    convaincra    de    pèche  :'    Si 


je  vous  dis  la  vérité,  pourquoi 


ne  me  croyez-vous  pasi'  Celui 


qui    cil    de    Dieu,    écoute    ies 
paroles    de    Dieu,    &     ce   qui 


Ddîg) 


ran    que    vous    ne   les   écoute/      Iw 


poi au     c'eft    que    vous    netes 

— 1  ^    i 

poim    de    Dieu.    Les    Juifs   lui  ^  ' 

;nr    :     N'avons  -    nous  W/ 


pas    raiibn    de    dire   que   vous 

êtes     un     Samaritain      et     un        ,   ; 


Jéfijs    leur    répondii  p 


luis   iJOiiu    noiïédé    du   démon.      j#  i^ 


mais    j'honore    moH     père,    èc       M*  jj 
vous ,    vous     me     desaonore/         ^^ 


•*k 


'^ 


^ 


te^^^l 


l'oiir  moi,  le  ne  cherche  point 


ma  propre  gloire;  un  autre  en 


prendra  loin,  &  me  fera  jurtice. 


'lis.  Il   quelqr'" 


rôle,  il   ne   mourra   jamais.   La- 


delfus  les  Juifs  lui  dirent  :  Celt 


maintenant  que  nous  connaiiîbns 


Abraham  e<l  mort,  les  prophètes 


foni  morts,  &:  vous  vene/,  nous 


dire  :    ii    quelqu'un    garde    ma 


parole,    il    ne    mourra    jamais! 


ètes-vous  pi  us  grand  qu'Abraham 


notre  père  qui  elt  mort,  &  que 


les    prophètes    qui    font    morts 


Ù} 

i 

M 

\ 

-■^ 

1 

.V 


MT5C 


■miïi?  Que  prétendez -vous  et-e 
J élus  leur  répondit;   Si  je  me 

, le    moi-même,    ma  gioirt- 

neft  rien^  celui  qui  me  '^orifte. 


tfeft  mon  Père  que  ■ 


être  votre  Dieu,  &  c 


moi  je  le  connais^  &  ii  je  difals 


que  je  ne  le  connais  pomt,  jt 
ierais  un  menteur  comme  vous 
Mais  je  le  connais,  &  je  ^ 
parole.  Abraham,  votre  pore. 
a  déliré  voir,  mon  jour^  il  t'a  vu,' 


ui    réparilrent  :    Vous    n'ave? 
ioint    encore    cmquante    ans. 


aH>  > 


/' 


^J^'^  -•  ^' 


osmm 


ou  pluf  bout 
des  cîeux 


0 


-^ 


^ 


:^jé,.j 


^/.- 


109 


POBLfC- 


112 


-  B  L  î  G 


e   rrapperai    le 
pafteur,  et  les  brebis 
du  troupeau    feront 
^4^  difperfées. 


r-   i-l     iJk      CA  -  ('s,^      r3¥ 


■  J  B  L  ï  C 


IJ  B  L  I  C 


^4-  '  '^  -^ 
vous,  je  ne  vous  renoncerai 
point.  Et  tous  les  autres  dirent 
la  même  chofe.  Après  cela.  Je 
lus  vint  avec  eux  dans  un  lieu 
nommé  Gethfémani,  &  il  dit  à 
lès  difciples  :  Demeurez  ici 
pendant  que  j'irai  là  pour  prier. 
Et  ayant  pris  Pierre  &.  les  deux 
fils  de  Zébédée,  il  commença  à 
être  accablé  de  trifteffe  &  d'af- 
tliction.  Alors  il  dit  :  Mon  âme 
elt  trifte  jufqu'à  la  mort;  demeu- 
rez ici  &  veillez  avec  moi.  Et 
s'étant  un  peu  éloigné,  il  fe  pro- 


llerna    le    vifage    contre  terre. 


P  D  B  L  ! 


-'•/BUG 


POBLÏC ; 


-^         123        ^:.. 

mettez  votre  épée  dans  ton 
fourreau,  car  tous  ceux  qui  ie 
l'erviront  de  l'épée,  périront  par 
lepée.  Penfez-vous  donc  que 
je  ne  pourrais  pas  prier  mon 
Père ,  &  ne  m  enverrait-il  pas 
aufîîtôt  plus  de  douze  légions 
d'anges?  Comment  donc  s'ac- 
compliront les  Écritures,  qui 
marquent  que  cela  doit  arriver 
ainlil'  En  même  temps  Jéfus  dit 
à  cette  troupe  :  Vous  êtes  ve- 


'^ 


136  V 


129 


jour  parut,  tous  les  princes  de.s 
prêtres  &  les  anciens  du  peu- 
ple tinrent  confeil  contre  Jéliis 
pour  le  faire  mourir.  Et  l'ayant 
lié,  ils  remmenèrent  &  le  livre 
rent  à  Ponce  Pilate,  leur  gou 
verneur.  Alors  Judas,  qui  l'avait 
trahi,  voyant  qu'il  était  con- 
damné, fe  repentit  de  fa  trahi- 
fon;  &  reportant  aux  prince.s 
des  prêtres  et  aux  anciens  leurs 
trente  pièces  d'argent,  il  leur 
dit  :  J'ai  péché  en  livrant  le  fang 
innocent.  Mais  ils  lui  dirent  : 
que  nous  importe?  c'eft  votre 
affaire  ;  &  après  avoir  jeté  l'ar- 


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lon  tribunal,  la  femme  lui  en 


voya  dire  :  Ne  vous  embarral- 


fez   point    dans 'l'affaire  de    ce 


jufte,  car  aujourd'hui  j'ai  eu  à 


Ion  fujet  un  longe  qui  m'a  beau 


:oup  tourmentée.  Mais  les  prin 


ces   des  prêtres   &   les   ancien 


periuadèrent  au  peuple  de  de 


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ander    Barabbas    &    de    faire 


mourir    Jëlus.     Le    gouverneur 


leur  avant  dit  :  Lequel  des  deux 


voulez-vous  que  je   vous  déli 


vre.  Ils  répondirent  :  Barabbas 


Pilate   leur   dit    :    Que    ferai-je 


donc  de  Jélus,  qu'on  appelle  le 


Chrift:'    Ils    répondirent  tous 


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qu'il  loit  crucifié .  Pilate,  voyant 
qu'il  ne  gagnait  rien,  mais  que 
l'agitation  du  peuple  augmen-     ni; 
tait  encore,  demanda  de  leau, 
&  fe  lava  les  mains  devant  le 


peuple,  en  difant  :  Je  fuis  in 


nocent  du  fang  de  ce  jufte,  ce 
fera  à  vous  d'en  répondre.  Et 
tout  le  peuple  répondit  :  Que 
(on  fang  retombe  fur  nous  & 
fur  nos  enfants .  Auiîitôt  il  leur 


délivra  Barabbas,  &  après  avoir 
fait  fouetter  Jéfus,  il  le  leur 
abandonna  pour  être  crucifié. 
Alors  les  foldats  du  gouver- 
neur, ayant  mené  Jéfus  dans  le 


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prétoire,  affemblèrent  autour 
de  lui  toute  leur  compagnie,  &, 
après  l'avoir  dépouillé,  ils  le  vê 
tirent  d'un  manteau  d'écarlate: 
puis  ayant  fait  une  couronne 
d'épines  entrelacées,  ils  la  lui       y'^ 


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mirent  iur  la  tête,  avec  un  ro- 


lèau  dans  la  main  droite,  &, 
tléchiffant  le  genou  devant  lui, 
ils  l'iniultaient  en  difant  :  J€ 
vous  lalue,  roi  des  Juifs,  &,  lui 
crachant  au  vifage,  ils  prenaient 
Ton  rofeau,  &  lui  en  donnaient 
des  coups  iur  la  tête .  Après  lui 
1  avoir  fait  fouffrir  tous  ces  op- 

probres, ils  lui  ôtèrent  le  man 


(  PUBLIC 


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teau  decarlate,  lui  remirent  les  habits, 

1^ 

&  l'emmenèrent  pour  le  crucifier.  Com- 

r' 

me  ils  Ibrtaient,   ils  rencontrèrent  un 

homme    de    Cyrène,    nommé    Simon, 

W^\ 

qu'ils  contraignirent  de  porter  la  croix 

de   Jéfus,     &    ils    arrivèrent    ainfi    au 

139. 


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lieu  appelé   Golgotha,   c'eft-à 


dire  Calvaire.    Là    ils  lui  pré- 
i'entèrent  à  boire  du  vin  mêlé 
de  fiel;  mais   en  ayant  goûté,    'r^(^*^j)i^i 
il  ne  voulut  point  boire.  Après         S*^ 


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Alors  on  crucilia  avec  lui  deux 

voleurs,  l'un  à  fa  droite  &  l'autre 

à  la  gauche,  et'ceux  qui  palTaient 

par  là  le  chargeaient  de  malé- 

diélions ,  en  branlant  la  tête ,  & 

lui  difant  :  Toi,  qui  détruis  le 

temple  de  Dieu,  &  qui  le  rebâtis 

en  trois  jours,  que  ne  te  làuves 

tu  toi-même?  Si  tu  es  le  Fils  de 

Dieu,  defcends  de  la  croix.  Les 

princes  des  prêtres,  fe  moquant 

auffi  de  lui  avec  les  doéleurs  et 

les  anciens,  difaient  :  Il  a  fauve 

les  autres  &  il  ne  peut  fe  fauver  ^^,''^^\ii^ 

lui-même  .S'il   eF  roi  d'Ifraël,       '^  7  f<S^H  :k 

qu'il       defcende 


(*rilf® 


-^ 


Ai     i    ^     à 


Quelques-uns  de  ceux  qui  étaient 
préfënts  ,  l'ayant  entendu ,  dirent  : 
Il  appelle  Elle,  &  l'un  d'eux  courut 
auffitôt  remplir  une  éponge  de 
vinaigre,  &  l'ayant  mife  au  bout 
d'un      rofeau  ,    il    lui    préfenta     à 


tendez ,    voyons      fi    Élie     viendra 


D  B  L  r  G 


des    prêtres   et    les    phariliens 

Allèrent    enfemble    chez    Pilate 

et   lui    dirent  :  Seigneur,   nou^ 

ifi'V^'^\  l|^     nous  fommes  fouvenus  que  ce 

Ak     -  "^^-1     léducteura  dit,  lorsqu'il  était  en- 


core  envie:  Je  reirufciterai  trois 
ours  aprèsmamort.  Commandez 
donc  que  fon  fépulcre  foit  gardé 
)uiqu'au  troifième  jour,  de  peui 


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15  '^  '-  û/^ 
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laver  les  pieds,  &  il  ell  pur  dans 
tout  le  refte;  &  pour  vous  auffi 
vous  êtes  pur,  mais  non  pas  tous. 
Car  il  {'avait  qui  était  celui  qui 
devait  le  trahir  ^  &  c'eil  pour  cela 
qu'il  dit  :  Vous  n'êtes  pas  tous 
purs.  Après  donc  qu'il  eut  lavé 
les  pieds,  il  reprit  fes  vêtements; 
&  fêtant  mis  à  table,  il  leur  dit  : 
Comprenez-vous  ce  que  je  viens 
de  faire?  vous  m'appelez  Maître 
&  Seigneur,  &  vous  avez  rai- 
fon,  car  je  le  fuis.  Si  donc  je 
vous  ai  lavé  les  pieds,  moi  qui 
fuis  votre  Seigneur  et  votre 
Maître,  vous  devez    auffi  vous 


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-^        1)0         -^ 

de  Jéfus;  &  le  premier  jour  de 
la    femaine,    étant    parties    de 
grand    matin,    elles    arrivèrent      ^ 
au  fépulcre  au- lever  du  foleil. 
Elles  difaient  entre  elles  :  Qui 


nous  ôtera  la  pierre  qui  ferme 
l'entrée  du  fépulcre?  Mais  en 
y  regardant,  elles  aperçurent 
que  cette  pierre,  qui  était  fort 
grande,  en  avait  été  ôtée.  Puis, 
entrant  dans  le  fépulcre,  elles 
virent  un  jeune  homme,  affîs 
vers  la  droite,  vêtu  d'une  robe 
blanche,  et  elles  en  furent 
effrayées.  Mais  l'ange  leur  dit  : 
Ne  craignez  rien  :   vous   cher- 


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chez  Jéfiis  de  Nazareth,  qui  !■. 
a  été  crucifié;  il  eft  refîulcifé, 
il  n'eft  point  -ici.  Voici  le  lieu 
où  on  l'avait  mis;  mais  allez 
dire  à  les  difciples  et  à  Pierre 
qu'il    vous    précède    en    Gali- 


lée :  c'ell  là  que  vous  le   ver- 
rez, iélon  qu'il  vous  l'a  dit  lui- 


même. 


^: 


POE 


LE  JEUDI 


SELON-  s:  JEAN. 


n  ce  temps-là,  Marie  le 
tenait  dehors  près  du  fé- 
pulcre,  fondant  en  larmes. 


Tandi.s   qu'elle     pleurait    ainli,    elle 


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blés,  dans  la  crainte  des  Juifs, 
étant  fermées,  Jéfus  vint,  parut 
au  milieu  d'eux,  &  leur  dit  :  La 
paix  l'oit  avec  vous.  Après  ces 
paroles,  il  leur  montra  fes  mairis 
et  fon  côté.  A  la  vue  du  Sei- 
gneur, les  difciples  furent  rem- 
plis d'une  grande  joie.  Il  leur  dit 
donc  encore  une  fois  :  La  paix 
soit  avec  vous.  Comme  mon  père 
m'a  envoyé,  ainsi  je  vous  envoie 
moi-même.  A  ces  mots,  il  souffla 
fur  eux,  leur  difant  :  Recevez,  le 
Saint- Efprit^  les  péchés  feront 
rerais  à  ceux  à  qui  vous  les  re- 
mettrez, &  ils  feront  retenus  à 


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ceux  à  qui  vous  les  retiendrez. 
Or,  Thomas,  l'un  des  douze 
apôtres,  appelé  Dld}ane,  n'était 
pas  avec  eux,  lorfque  Jéfus  vint. 
Les  autres  difcipies  lui  dirent 
donc  :  Nous  avons  vu  le  Sei- 
gneur. Mais  il  leur  répondit  :  Si 
je  ne  vois  la  marque  des  clous 
dans  fes  mains,  &  si  je  ne  mets 
ma  main  dans  la  plaie  de  ion 
côté  &  mon  doigt  dans  le  trou 
des  clous,  je  ne  croirai  point. 
Huit  jours  après,  les  difcipies 
étaient  encore  dans  le  même 
lieu;  &  Thomas  s'y  trouvait  avec 
eux;  Jéfus  vint,  les  portes  étant 


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Fermées,  et  parailiant  au  milieu 
d'eux,  il  leur  dit  :  La  paix  ibit  avec 
vous.  Puis  s'adreiî'ant  à  Thomas  : 
Portez  ici  votre  doigt,  &  conii- 
déreT,  mes  mains  ^  approchez 
auiîi  votre  main  et  la  mettez  dans 
mon  côté,  &  ne  ibyez  plus  incré- 
dule, mais  iidèle.  Thomas  répon 
dit,  &  lui  dit  :  Mon  Seigneur 
&  mon  Dieu!  Jéfus  lui  dit  : 
Vous  avez  cru,  Thomas,  parce 
que  vous  m'avez  vu^  heureux 
ceux  qui  ne  m'ont  point  vu,  & 
qui  ont  cru  !  Jéfus  a  fait,  en  pré 
fence  de  fes  difciples,  beaucoup 
d'autres    miracles    qui   ne   font 


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